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Le Scrapbooking permet énormément de choses, que ce soit en terme de formats, de techniques et surtout il met au coeur de la création la photo, le souvenir.

Je réalise souvent des mini-albums mais plus rarement des pages. J’en ai faite beaucoup lorsque j’étais enceinte (ça date un peu!!). J’en ai également faite en version digitale (sur ordinateur avec des kits digitaux).

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Lorsque j’ai vu le concours proposé par « mes p’tits ciseaux » avec un Moodboard et quelques consignes à respecter, je me suis dit « go, c’est l’occasion » de s’y remettre.

J’ai beaucoup apprécié réutiliser ce format et choisir avec soin les petits embellissements, les papiers, les tampons qui mettront en valeur ces photos que j’adore (et qui datent aussi!).

 

IMG_20180515_170725_362Au final, j’ai respecté toutes les consignes et même utilisé toutes les couleurs du Moodboard (que je n’aurai certainement pas combiné de moi-même). Le principe de devoir suivre quelques consignes de base permet de sortir de sa zone de confort. On utilise des combinaisons de couleurs ou d’éléments qu’on aurait peut-être pas pensé rapprocher.

Les consignes : une ou plusieurs photos carrées, des étiquettes ou tags, au moins 3 découpes, du papier calque, un trombone, au moins 3 tampons.

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J’ai peins de l’aquarelle sur ma feuille bazzill blanche mais j’ai utilisé un peu trop d’eau. La feuille a un peu gondolé n’étant pas du papier aquarelle. Le résultat me plaît tout de même beaucoup. Autre détail : j’ai tamponné et embossé en blanc les fleurs sur du papier calque. Je trouve le résultat très joli. Maintenant je croise les doigts pour gagner un des deux bons d’achat 🙂

Créer régulièrement : « the 100 day project »

Comme le dit si bien l’expression « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ».

La créativité c’est déjà s’autoriser à créer. Ça n’a pas besoin d’être parfait, juste besoin d’être. Avec la régularité ensuite on développe cette créativité, on tente de nouvelles expériences. Il y aura de belles découvertes et d’autres peut-être un peu moins réussies à nos yeux ( qui néanmoins peuvent être très réussies aux yeux des autres). Tout le monde en est capable, j’en suis convaincue!

J’ai découvert le challenge créatif « the100dayproject » proposé par Elle Luna peintre, designer et écrivaine (@elleluna) et Lindsay Jean Thomson (@lindsayjeanthomson) écrivaine et cofondatrice de « Women Catalysts ».

Il se déroule sur 100 jours à partir du 3 avril mais vous pouvez vous lancer à tout moment.

Il s’agit de créer sur le thème de son choix pendant 100 jours et de montrer ses réalisations sur instagram. Le thème est libre et peut être plus ou moins précis. Vous pouvez par exemple écrire une page, faire un collage, dessiner, mélanger plusieurs matériaux, décider de la taille, de la couleur, etc… il y a une infinité de possibilités. Le tout est de créer régulièrement et de montrer ce que l’on fait sur instagram via le hashtag #the100dayproject. Il est conseillé également de créer son propre hashtag afin de pouvoir voir ensuite l’ensemble de ses créations.

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Pour ce projet j’ai décidé :

  • de travailler sur un petit format de papier aquarelle :  9 x 12 cm (pas cher trouvé chez flying tiger)
  • d’utiliser essentiellement de la peinture aquarelle et des tampons
  • de travailler par série de 4 : 1 jour je peins, 1 autre jour je tamponne
  • d’utiliser le hashtag #100dayprojectjolieetincelle

Vous allez me dire que je ne crée pas tous les jours. Effectivement, pour une première fois j’ai préféré commencer par ce système un peu moins contraignant. Pour moi, l’essentiel est de créer régulièrement et de tenir sur la durée. J’ai déjà fais deux séries de 4 et j’en suis plutôt contente. A travers ce projet, je vais faire des tests, imaginer d’autres façons de créer avec les contraintes que je me suis fixées.

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Comme je l’ai dit précédemment, l’important n’est pas que tout soit beau et parfait. Ce n’est pas tant le résultat mais plutôt le chemin qui compte. Vous allez par ce biais forcément vous améliorer par la pratique régulière mais aussi découvrir des choses qui fonctionnent et d’autres moins. De ce fait, vous allez acquérir de l’expérience. En vous confrontant au regard extérieur vous allez découvrir ce qui peut être apprécié et ce qui l’est peut être moins. Vous pouvez même avoir quelques surprises!

Créer 100 fois en 100 jours n’est pas du tout la même chose que créer 1 seule oeuvre dans le même laps de temps. A partir de la première situation vous aurez évolué, pris de l’expérience et la pression sera moins importante par exemple si vous exposez ce travail que si tout repose sur une seule oeuvre que vous aurez peaufiné certes, mais qui, si elle est mal accueillie, sera susceptible de vous déstabiliser complètement.

Je vous invite vivement à vous lancer, l’expérience en vaut le coup et vous serez surpris de ce que vous êtes capables de faire !

Pour découvrir mes créations au fil du temps, n’hésitez pas à suivre mon compte instagram @jolieetincelle. Je serai ravie de vous suivre également si vous tentez l’expérience.

Pour info, les tampons de ma deuxième série (que j’adore!) proviennent du site « mes p’tits ciseaux »

Penser différemment : la pensée divergente

En France, à l’école, un enfant apprend très vite à penser d’une certaine façon. Un problème A amène une réponse C en passant par B. Si l’enfant imagine passer par un autre chemin c’est déjà compliqué, mais si en plus il trouve un autre résultat, horreur ! Le plus souvent on lui dit qu’il se trompe, que c’est faux, l’estime de soi peut en être affectée alors qu’il s’agit simplement d’une autre façon de penser.

Avec le temps, l’enfant finit par apprendre le « bon » résultat par le « bon » chemin. Il se conforme à ce qu’on attend de lui. Il reste dans le cadre, dans la case ou dans la boîte. C’est plus rassurant pour le monde autour et si l’enfant dépasse un peu du cadre il a très vite une étiquette dont il aura ensuite beaucoup de mal à se défaire.

Et pourtant, penser différemment est tellement riche en possibilités. Aucune innovation n’aurait vu le jour sans un homme ou une femme ayant osé penser plus loin, en dehors des sentiers battus, en dehors de la boîte.

Un psychologue nommé Joy Paul Guilford a créé un test célèbre dans le domaine de la créativité : Le test des usages alternatifs (« Alternative Uses Test« ). Celui-ci consiste à simplement imaginer autant d’utilisations possibles à un objet banal comme par exemple un trombone. Le test dure un laps de temps défini (10 minutes par exemple). Son but est d’inciter à penser hors des sentiers battus et à développer sa pensée divergente.

Les résultats sont analysés selon 4 critères :

L’aisance : Combien de propositions avez-vous faites?
L’originalité : Vos propositions sont-elles insolites?
La flexibilité : Vos propositions sont-elles variées (différents domaines)?
L’élaboration : Vos propositions sont-elles détaillées ou développées?

Reprenons notre petit trombone. Combien d’utilisations différentes pensez-vous pouvoir imaginer en 10 minutes?

Les champions toutes catégories à ce petit jeu sont… les enfants entre 3 et 5 ans ! Ils sont capable d’imaginer jusqu’à 200 utilisations différentes. Entre 6 et 12 ans ils en trouvent encore une trentaine et après 13 ans ils arrivent péniblement à en trouver une vingtaine. A 5 ans l’enfant ne limite pas encore sa pensée. Son trombone passera par différentes tailles, couleurs, matières alors qu’un adulte aura du mal à se détacher du trombone classique qui bien évidemment sert à relier des feuilles de papier ensemble comme on lui a appris.

En partant de ce constat, nous sommes tous capables de penser différemment, capable d’innover et de penser « out of the box ». L’important est déjà de se rendre compte de cela et de s’exercer régulièrement à penser différemment, à s’éloigner des idées préconçues.

Pour s’exercer : Prenez n’importe quel objet du quotidien (une pince à linge, un bol, un balai, etc…) et imaginez toutes les possibilités d’utilisation sans vous freiner. Imaginez l’objet avec une taille, une couleur ou une matière différente. Combinez le avec d’autres objets.

Un autre exercice consiste à dessiner des ronds sur une feuille. A partir de ces ronds, vous devez faire un dessin qui n’est pas abstrait (exemple : une horloge). Il faut pouvoir nommer les dessins avec des mots qui existent et ont une même signification pour tout le monde. Faites ce petit jeu avec votre enfant par exemple et comparez ensuite le nombre de réponses, leur originalité sans porter de jugement.

Quelques exemples d’activités favorisant la pensée divergente : les brainstormings, la tenue d’un journal, les arts créatifs, l’écriture automatique (se concentrer sur un sujet particulier et écrire sans arrêt durant un court laps de temps, suivant le fil de sa pensée).

Pour finir je vous partage une histoire qui reflète bien cette pensée :

« La chaise bleue » de Claude Boujon

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Ce jour-là, Escarbille et Chaboudo se promenaient dans le désert. Et dans le désert, il n’y avait rien. Rien, sauf…une tache bleue, au loin. Ils s’approchèrent : c’était une chaise. C’est fou ce qu’on peut faire avec une chaise bleue !

Je vous invite vivement à aller feuilleter cet album et à le partager avec votre enfant !